Des bidonvilles aux banlieues : spatialite et desespoir dans la France contemporaine
DOI:
https://doi.org/10.32112/2174.2464.2020.344Palabras clave:
bidonvilles, banlieueu, espace, desepoir, representation, esthetique, politique, diaspora africaine, littérature africaineResumen
De la marche pour l’égalité et contre le racisme en 1983 aux émeutes de banlieues une vingtaine d’années plus tard, les citoyens français issus de l’immigration africaine ont multiplié les tentatives de visibilité sur la scène publique française. Au cœur de ces mouvements de manifestation militante, se trouvent les problématiques de discrimination et de ségrégation. Cet article s’intéresse aux rapports existants entre la spatialité et le désespoir dans la France depuis une trentaine d’années. M’appuyant sur les espaces que sont les bidonvilles et les cités de transit, puis les banlieues, je propose une analyse de la relation entre les immigrés africains et leur descendance d’une part, et la société française d’autre part. A partir d’une lecture des romans Le thé au harem d’Archi Ahmed de Mehdi Charef (1983) et Banlieue noire de Thomté Ryam (2006), je maintiens que l’occupation et la gestion de l’espace sont des marqueurs de la disqualification sociale des jeunes afro-descendants en France de nos jours. Le but ultime de cette réflexion est de proposer que le paradigme colonial est nécessaire à la compréhension des manières dont la vie dans les espaces d’exclusion en France est une réflexion permanente sur le paradoxe de l’exclusion inclusive qui structure les rapports sociaux.
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