Des vies infâmes aux vies minuscules : l’écriture des vies ordinaires ou une généalogie de la littérature
DOI :
https://doi.org/10.30827/tnj.v2i1.8503Mots-clés :
Michel Foucault, littérature, méthode généalogique, politique de la littératureRésumé
L’apparition du roman au 18ème siècle marque un régime nouveau de littérature. L’écriture n’est plus cette extériorité radicale que la littérature expérimente comme pouvoir d’écriture, elle devient, par une sorte de renversement, écriture du pouvoir, écriture pour le pouvoir. Dans « La vie des hommes infâmes » (1977), Michel Foucault propose une archéologie de la littérature moderne inscrite dans une histoire des rapports de pouvoir. Dans ce court texte, Foucault propose de ramener le pouvoir de l’écriture à l’écriture du pouvoir en passant d’une première position sur l’effet littérature à une seconde position sur l’effet fiction à l’intérieur de laquelle la littérature est amenée à jouer un certain rôle. L’écriture y est envisagée comme tactique interne au pouvoir où les relations de pouvoir ne peuvent se développer que par une mise en écriture des vies ordinaires.Téléchargements
Références
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