La identidad más allá del lenguaje en la narrativa de Sandra Cisneros

Auteurs-es

  • Rodrigo Pardo Fernández Universidad Michoacana de San Nicolás de Hidalgo

Mots-clés :

narrative chicano, identité, genre

Résumé

Par rapport à la narrative chicano (considérée par certains comme une partie de la littérature latine), écrite aux Etats-Unis, il faut mettre en évidence le  fait que la plupart des romans d’auteurs descendants d’Hispano-américains, sont écrits et publiés en anglais. Cette pratique a une origine claire: les chicanos apprennent à l’école la littérature anglo-saxonne, en participant à des ateliers d’écriture en anglais, et cherchent à placer leur travail dans un marché qui se lit dans cette langue, mais ne perdent pas leur caractère spécifique, la recréation d’un passé et d’un présent particulier. En laissant de côté la nostalgie pour le Mexique, la  critique des modèles hérités et la projection vers un avenir complexe au sein de la culture d’autrui et de la leur (dont on fait l’éloge dans les médias, mais que l’on néglige au quotidien), marquent quelques-unes des constructions de l’identité chicano dans leur littérature. Les textes de Sandra Cisneros représentent un espace de discussion de grand intérêt pour la réflexion sur la société mexicaine depuis le microcosme de la famille et se reposent la question de l’identité en relation avec la langue, un aspect de nombreuses facettes, et reconsidèrent la critique autours de  l’identité d’origine hispanique dans le contexte d’une société marquée par la globalisation, les migrations et le syncrétisme. La lecture proposée dans cet article sur les ouvrages de Cisneros traduits en espagnol et reconstructeurs d’un espace à la frontière, vise à dévoiler des voies pour la compréhension et la mise en question des processus identitaires sur lesquelles la littérature met l’accent.

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Publié-e

2013-09-23