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Auteurs-es

  • Ricardo Iglesias Pascual Universidad Pablo de Olavide
Vol. 54 No. 1 (2015), Artículos, Pages 230-256
Reçu: Oct 31, 2014 Accepté: Mar 30, 2015 Publié: Jul 14, 2015
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Résumé

Traditionnellement, la mesure de la ségrégation résidentielle de la population étrangère s´est faite à partir de l´étude de sa localisation, distribution et concentration dans l´espace urbain. Ces indices ne déterminent pas les effets sociaux associés. Cet article analyse donc le niveau de ségrégation à partir duquel il serait nécessaire une intervention sociale pour une gestion bienséante de la diversité ethnique et culturelle. Pour se faire, nous proposons une méthodologie d´analyse des attitudes face aux étrangers afin d´étudier la relation entre ségrégation et xénophobie. Nous partons de l´idée selon laquelle l´origine de la ségrégation résidentielle de la population étrangère, en plus d´être le résultat de logiques économiques et résidentielles, peut dissimuler une subjectivité socio spatiale étroitement liée à l´apparition de la xénophobie. Ceci est décisif dans l´analyse des processus de construction de l´image des zones ségrégées. Surtout si l´on considère que cette construction sociale détermine l´origine ou le déploiement du processus ségrégatif des citoyens. Dans le cas de Séville, cette méthode a permis d´identifier trois espaces et dimensions distinctes de ségrégation. Des quartiers où les étrangers sont clairement ségrégés, d´autres où ils sont à la fois ségrégés et marginalisés et enfin des zones où ils sont invisibles.

 

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Comment citer

Iglesias Pascual, R. (2015). Segregation residentielle, conceptions spatiales subjectives et xenophobie. Definition d´un seuil d´intervention sociale. Cuadernos Geográficos, 54(1), 230–256. Consulté à l’adresse https://revistaseug.ugr.es/index.php/cuadgeo/article/view/2525