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Auteurs-es

  • Meri Torras
Vol. 27 (2012): La (re)construcción de género y el orden social en las literaturas hispánicas, Dossier, Pages 67-84
Reçu: Oct 1, 2014 Publié: Oct 1, 2012

Résumé

Apparue en 2011, Belfondo, la première œuvre de Jenn Diaz (Barcelone,  1988),  aborde  la  monstruosité d'une  ville  imaginaire,  homonyme,  qui par son fonctionnement comme un organisme vivant, défie la nature et impose un ordre centrifuge, basé dans la répétition. En elle s’établi aussi une vie plus simple et plus vraie ou du moins aussi vraie qu’une autre vie, d’où l’on déduit que l’enfermement dans Belfondo a peu de l'enceinte d’une prison et se constitue finalement par le biais d’une confortable routine, qui laisse passer la vie de ses habitants au jour le jour, comme dans un lent déversoir, qui, cependant, les fait tourner en de parfaits cercles concentriques en spirale, vers un centre qui les anéantit peu à peu. le même processus itératif fini par matérialiser des fonctions marquées par le genre jusqu’à neutraliser des corps dociles, obéissants à la loi et effrayés par la perspective d’une punition. Jenn Diaz, en suivant l'étymologie, amène cette monstruosité à l’intention intime de son écriture, en transformant un village-monstre en quelque chose digne d’être exposé, montré (du latin monstrare), parce que les monstres, car exceptionnels, ne peuvent se manifester que par le témoignage irréfutable de leur propre présence.

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